Baclofène

Baclofène
Article Wikipédia sur Baclofène
Nomenclature IUPAC
acide 4-amino-3-(4-chlorophényl)-butanoïque
Identifiants
Numéro CAS 1134-47-0
Code ATC M03BX01
PubChem 2284
Données chimiques
Formule brute C10H12ClNO2
Masse molaire 213.661 g/mol
Classe thérapeutique
Myorelaxant
Données pharmacocinétiques
Demi-vie d’élim. 1,5 à 4 heures
Excrétion Rénale
Considérations thérapeutiques
Voie d’administration Orale
Unités du SI et en CNTP, sauf indication contraire

Le baclofène est un myorelaxant indiqué dans le traitement de la spasticité musculaire, un trouble bénin mais hautement inconfortable que l’on observe par exemple dans les suites d’un accident vasculaire cérébral, chez les paraplégiques, l’Infirmité motrice cérébrale, les patients atteints de sclérose en plaques mais aussi dans le simple torticolis spasmodique cf. (2). Il est commercialisé sous le nom de Liorésal ®, mais génériqué depuis les années 1980. Il est prescrit depuis 1966 comme traitement de confort. L’AMM autorise jusqu’à 80 milligrammes par jour. Au delà de 80 milligrammes par jour, on parle de hautes doses. Les neurologues aguerris tels ceux des plus prestigieuses universités de la côte Est des Etats-Unis comme les Universités Albert Einstein (1), Columbia (2) et Cornell (cf. (3) à New York ont publié qu’ils ont utilisé le baclofène comme traitement de confort pour des troubles bénins à des doses de 300 milligrammes par jour (cf. (3) pendant plusieurs années consécutives chez l’adulte et de 180 milligrammes par jour (par exemple pour des torticolis chez l’enfant) (2) sans effets secondaires limitants. Ils soulignent n’avoir jamais rencontré d’effets secondaires importants. Les plus fréquents sont de la somnolence ou de la faiblesse musculaire qui tous deux régressent toujours en 24 ou 48 heures sans jamais laisser de séquelles.

Olivier AMEISEN, cardiologue, en se basant sur les expérimentations animales qui ont établi que le baclofène est le seul médicament qui supprime complètement la dépendance à l’alcool, la cocaïne, l’héroïne, la nicotine et les amphétamines mais que cet effet dépend de la dose (cf. (6), a expérimenté le baclofène sur lui-même et a, en 2004 publié dans une revue scientifique de renom le premier cas de disparition complète de l’alcoolisme dans la littérature mondiale. Cette disparition de la maladie a de plus été obtenue rapidement (en quelques semaines) et sans le moindre effort (3). Sa guérison sous traitement dure depuis 5 ans. D’autres médecins ont utilisé son modèle thérapeutique et à leur tour rapidement obtenu et publié la suppression complète de l’alcoolodépendance (4,5). Ameisen a depuis quatre ans appelé à des essais cliniques en double aveugle (3,6,7) mais à ce jour, et bien que l’alcoolisme soit une maladie dont la mortalité et la morbidité sont des plus catastrophiques et que les traitements actuels ne modifient en rien le pronostic fatal, aucun essai clinique n’a été réalisé. Le contraste entre l’utilisation routinière par les neurologues (qui eux ont une grande expérience du médicament) de hautes doses pour des troubles bénins, et le refus par les addictologues (qui n’ont pas l’expérience du produit) de faire des essais cliniques à hautes doses pour une une maladie mortelle, et ce alors qu’il n’existe aucune alternative thérapeutique conduit à l’incompréhension de sommités mondiales de la neurologie telles le Professeur Jerome Posner (New York), fondateur de la neuro-oncologie et Antonio Damasio, spécialiste des mécanismes de la récompense qui lui, se propose de lancer des essais cliniques aux Etats-Unis. L’addiction à certaines drogues, comme la cocaïne ou le tabagisme, ainsi que les troubles du comportement alimentaires, le jeu compulsif entre autres pourraient être traités par le baclofène selon le même modèle thérapeutique. C’est dans le but d’alerter l’opinion qu’ Ameisen a en 2008 publié « Le dernier verre », Olivier Ameisen chez Denoël.

Références:

(1) Smith CR, LaRocca NG, Giesser BS, Scheinberg LC. High-dose oral baclofen: experience in patients with multiple sclerosis.Neurology. 1991 Nov;41(11):1829-31. (2) Greene P. Baclofen in the treatment of dystonia. Clin Neuropharmacol. 1992 Aug;15(4):276-88. Review. (3) Ameisen O. Complete and prolonged suppression of symptoms and consequences of alcohol-dependence using high-dose baclofen: a self-case report of a physician. Alcohol Alcohol. 2005 Mar-Apr;40(2):147-50. Epub 2004 Dec 13. (4) Bucknam W. Suppression of symptoms of alcohol dependence and craving using high-dose baclofen. Alcohol Alcohol. 2007 Mar-Apr;42(2):158-60. Epub 2006 Dec 15. (5) Agabio R, Marras P, Addolorato G, Carpiniello B, Gessa GL. Baclofen suppresses alcohol intake and craving for alcohol in a schizophrenic alcohol-dependent patient: a case report. J Clin Psychopharmacol. 2007 Jun;27(3):319-20. (6) Ameisen O. Naltrexone treatment for alcohol dependency. JAMA. 2005 Aug 24;294(8):899-900; author reply 900 (7) Ameisen O. Baclofen as a craving-suppressing agen

Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Baclofene