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Paris – Le lancement d’une étude sur le baclofène, médicament prescrit dans la maladie alcoolique, grâce à la participation de près de 800 patients volontaires, devrait permettre de mieux connaître les effets indésirables spécifiques à ce traitement, selon le responsable de l’étude.

Vingt-cinq centres hospitaliers de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie participeront à cette étude, sans précédent dans le domaine de l’addiction, coordonnée par le CHU de Lille, sous la houlette du Dr Benjamin Rolland, psychiatre et addictologue.

Baptisée « Baclophone« , l’étude durera trois ans. Les volontaires seront inclus dans l’étude par le biais des centres ou d’un réseau de plus d’une centaine médecins prescripteurs de baclofène. En pratique, les patients recevront des appels téléphoniques mensuels.

Un comité de surveillance indépendant pour assurer la transparence des données de cette étude de pharmacovigilance est mis sur pied avec notamment des représentants des associations Aubes, Baclofène et association Olivier Ameisen.

Le financement est entièrement public (région et structure de recherche clinique : 350.000 euros).

« L’étude va permettre de mieux séparer les évènements indésirables propres au baclofène (fatigue, troubles du sommeil, bourdonnements d’oreille…) de ceux liés à d’autres causes (prise d’alcool, de drogues ou d’autres médicaments par exemple pour dormir ou contre la dépression; maladie sans rapport avec ce traitement de l’alcooldépendance)« , explique à l’AFP le Dr Rolland.

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