Un mascarade, une honte, un mépris de la santé publique et des patients …
L’ANSM sort de l’épineux dossier du baclofène de façon très politiquement correcte au détriment des patients. Prescription à dose largement insuffisante et en deuxième intention.
L’ANSM sait très bien qu’en faisant ainsi, sur la base d’une étude faite à dessein à charge, le baclofène sera inefficace. Qu’importe que les malades renoncent à se soigner, qu’importe les 50 000 morts par an. Le système en place est sauf, les centres de soins pourront continuer à faire semblant d’être utiles en vivant sur le dos des patients …
« L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a évalué la demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) du baclofène dans le traitement de l’alcoolo-dépendance, déposée par le laboratoire Ethypharm. En complément de son évaluation interne, l’ANSM s’est appuyée sur les avis d’un groupe d’experts indépendants (CSST) et d’une commission consultative qui a pu auditionner des professionnels de santé et des patients utilisant ce médicament.
Au regard des données disponibles, dont l’expérience clinique rapportée par les différents acteurs concernés, et compte-tenu du problème de santé publique majeur que représente l’alcoolisme, l’ANSM a décidé d’octroyer l’AMM à la spécialité BACLOCUR® (baclofène) 10 mg, 20 mg et 40 mg dans l’alcoolo-dépendance, en raison de l’intérêt pour la prise en charge des patients en échec thérapeutique et donc d’un bénéfice pour la santé publique, en prévoyant un suivi renforcé dès sa commercialisation. »